La fiction de l'aikido Par N'nghiem Toan Extraits d'un texte de N'nghiem Toan paru La finalité de l'Aikido serait l'amour d'autrui... Le rencontre-t-on vraiment parmi les pratiquants ? |
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Aikido Magazine N°5
Avril Mai Juin 1985 N°5, Trimestriel édité par l'AIA (Association de l'Information de l'Aikido) Dépot légal : 2ème trimestre 1985 |
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Pour quelqu'un qui a bien assimilé les principes de l'Aikido, les mouvements qui semblent différents au profane sont comparables à ses yeux puisqu'ils utilisent un même principe. D'ailleurs, il y a «autant de différences entre certains experts qui ont fondé leur propre école et ceux de l'Aikikai qu'entre ces derniers entre eux. La seule différence, c'est qu'ils n'appartiennent plus à une même organisation administrative» (Maitre Kamata, Aikinews, Juin 1982). Quand on pratique l'Aikido, on ne subit pas la force de l'adversaire grâce au principe de la non résistance et du guidage du Ki. Mais cela est notre problème ; quant à notre «adversaire», il a le droit de faire ce qu'il veut. Ce qu'il faut éviter dans l'Aikido, c'est l'esprit de complaisance. «L'Amour» dans l'Aikido consiste à éviter la compétition, la lutte. Cet esprit nous oblige à éviter les mouvements dangereux pour l'adversaire et à avoir un esprit de fraternité au sein d'un même club. Combien de fois n'a-t-on pas vu certains pratiquants préférer blesser un partenaire au lieu de renoncer à réussir le mouvement ? En Aikido, on doit s'entraîner pour soi-même en vu de s'améliorer et de se vaincre. Chacun avance à sa vitesse dans la voie (...) N'nghiem Toan |
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